Place, je passe [Faust]

Un pas. Puis deux. La jeune louve marchait dans l'herbe, sentant chaque brin contre ses coussinets. Depuis qu'elle avait quitté sa forêt, Bleuette mourrait de faim. Comme par miracle, un rouge gorge se montra. L'esprit se la louve ne fit qu'un tour. Elle se mit en position, rampant sur le sol pour être la plus silencieuse possible. Elle sauta alors sur sa proie qui n'eut pas le temps de s'échapper. L'attaque avait été parfaite, comme avait eu le temps de lui enseigner son frère avant son départ.

Bleuette alla donc déguster son festin à l'ombre d'un bosquet quand le feuillage derrière elle bougea. Elle ne régait pas tout de suite, pensant qu'il ne s'agissait que d'un autre volatile. Pourtant le bruit s'intenfsifiait se rapprochait. La louve finit donc par se retourner et aperçut.. .. un OURS !

Elle n'eut pas le temps de s'échapper que l'ours griffa son beau pelage sur toute sa longueur. Bleuette répondit en griffant le poitrail de l'ours malgré la douleur. Elle savait très bien qu'elle n'arriverait pas à se battre. Elle ne pouvait pas non plus se sauver. Elle se trouvait dans une impasse.

[je te rassure c'est une des rares fois où je ferais un post un peulong (:]

( Pas grave, moi je suis souvent aussi inspirée que ça. :P )

Le grand blanc errait dans la belle clairière, une expression d'ennui au visage. Il n'avait rencontré qu'un loup jusque là, et franchement, l'action de ses Anciennes Terres lui manquaient franchement. Ces Terres étaient pas mal..mais trop tranquilles.

Poussant un soupir, il continuait son chemin lorsqu'un rugissement parvint a ses oreilles, les faisant se dresser sur son crâne, alerté par ce bruit si anodin. Surement une bête quelconque qui chassait. Ses oreilles se tournèrent vers sa gauche, et il regarda longuement devant lui, pensant le pour et le contre. Non, vraiment, un peu de combat ne ferait que lui éviter de se rouiller comme un Senior.

Sur de lui, ses pattes s'élançèrent dans une course effrénée vers la source du bruit, et déjà, l'excitation d'une confrontation montait en lui. Il est vrai, il aimait ça. Il accéléra, et rapidement, déboula devant une jeune louve effrayée, un rouge-gorge dans la gueule, et un ours apparemment furieux de s'être fait voler sa proie.

- Oh.

Il sourit a la jeune louve, souhaitant la rassurer de ce simple geste. Puis, il constata sa blessure au flanc, et ses yeux rouges scintillèrent, rageur. Il se tourna lentement vers l'imposante bête, détaillant rapidement sa stature. Cela serait rapidement terminé, il savait ou attaquer pour tuer.

L'ours rugit une nouvelle fois, et lui balança une patte massive, qui le manqua de peu. Sautant de coté, il fonça vers le flanc de la bête, et érafla de tout son long ses côtes. L'ours grogna, et les poils du mâle s'hérissèrent. Une sensation grisante, vraiment. De la pure Adrénaline, c'était la véritable action.

L'ours s'abattit de tout son poids sur lui, fin énervé, mais Faust courut a nouveau sur le coté, laissant tomber le balourd sur le sol. Et, avant que ce dernier n'ai le temps de se relever, il était déjà sur lui, lacérant de ses pattes et dans un rythme éffréné le ventre de la bête. Le sang coulait le long de la fourrure brune, et dans un râle massif, l'ours rendit son dernier soupir.

Le loup venait d'aggriper de ses dents son coeur, tout chaud dans sa bouche. Il l'ingurgita lentement, savourant la saveur âcre que ce dernier avait, et releva la tête des entrailles de la bête, la gueule rouge et dégoulinante de sang. La louve était toujours aussi effrayée, et elle était dans son coin. Sure que devant cette vision d'horreur, la peur montait d'un cran.

Il descendit agilement de la carcasse, crachant le sang lui restant au travers de la gorge sur le sol. Puis, il lécha tranquillement ses pattes et sa bouche pour enlever le pourpre qui les maculait, sans grand succès. Alors, il plongea son regard dans celui de la louve.

- Tu vas bien??

[c'est minuscule moi à côté !]

Bleuette était toujours prise dans les pattes de l'ours brun. Elle avait beau se débattre lacérer les flancs de l'ours rien n'y faisait. La jeune louve vit sa vie défiler devant elle.
Alors qu'elle commencait à se dire qu'elle ferait mieux de lâcher prise et de se laisser mourir, un autre bruit se fit entendre. Un bruit de feuilles écrasés. Un autre ours ? Non. Ce n'était autre qu'un autre loups, un loup blanc. Il se jeta d'un seul coup sur l'ours qui surprit lâcha Bleuette qui partit se réfugier derière un tronc d'arbre, laissant l'inconnu se débrouiller avec l'ours.

Ils livrèrent un combat sans merci mais c'est le loup qui sortit victorieux. Son beau pelage était maculé de sang mais il ne semblait pas s'en préoccuper puisqu'il continait de mâcher le coeur de l'animal. Voyant Bleuette derrière son tronc d'arbre, il lâcha son trophée pour s'approcher de la louve et lui demanda : - Tu vas bien ??

La jeune louve, effrayée ne répondit pas. Elle continuait d'avoir peur comme si l'ours allait se réveiller et les attaquer. Polie, elle lâcha seulement :

« Euh oui, merci. »

(T'inquiètes, je suis juste folle. Et c'est ta qualité d'écriture qui compte, pas les lignes. :D )

La louve le remercia, et il soupira. Voilà, encore une fois il s'était battu contre une grosse bestiole. Et pourquoi?? Pour ensuite parader et faire le beau devant la louve?? Non. C'était pour une tout autre raison qu'il avait engagé ce combat.

- Je ne sais pas si tu aimes la viande dure, mais l'ours est plutôt bon a manger. D'autant plus qu'il y a de quoi manger a sa faim sur celui-là.

Il désigna le cadavre du menton, et s'éloigna un peu pour s'asseoir, et regarder fixement le ciel. Il n'aimait pas vraiment parler avec les autres, et sauver quelqu'un le répugnait encore plus. Mais une nouvelle fois, il avait songé a sa soeur. Comme d'habitude, depuis deux ans.

(en tout cas, j'adore comment tu écris ! )

Bleuette commencait à se calmer peu à peu. La présence du loup blanc la rassurait un peu mais elle restait sur ses gardes. Toujours aussi nerveuse, elle répondit simplement à l'inconnu en aquiescant d'un signe de tête. Un par un,chacun de ses pas l'amenèrent près du cadavre de l'ours et elle commenca à arracher de la chair à l'animal. Pendant ce temps le blanc était aller s'asseoir dans son coin.

Bleuette finit d'avaler sa bouchée, prit son courage à quatre pattes et alla aborder son sauveur situé à quelques mètres d'elle.

« Sans vous.. euh.. toi, je serais morte à cette heure si. Je ne saurais comment te remercier. »

( Merci, toi too!. )

Les pas de la jeune louve le ramenèrent a la réalité, et il l'entendit vaguement s'adresser a lui. Il tourna lentement la tête vers elle, et constata avec satisfaction qu'elle avait suivi son conseil. Tant mieux.

- Alors ne me remercie pas.

Son regard se fit dur, et il replongea dans ses pensées, détournant a nouveau le regard d'elle. Elle était gentille..mais presque trop aimable. De toute façon, il s'était promis de ne pas se lier avec des gens, mieux valait pour lui de se faire discret en attendant son heure. Et mieux valait ne pas choquer les esprits.

Bleuette prenait appui sur une patte puis sur l'autre. Elle ne savait pas vraiment quelle attitude adopté devant le mâle. Pourtant, il apporta une réponse assez sèche alors qu'elle l'avait seulement remercié. Il tourna ensuite la tête et fit comme si elle n'existait pas. La louve pensa tout d'abord à rebrousser chemin mais elle ne pu se résoudre à abandonner son sauveur sans avoir fait connaissance. Elle prit sa respiration et lanca :

« Moi c'est Bleuette. »

Elle lêcha les traces de sang sur le pelage du loup. Elle espérait qu'il prendra ça pour une marque de gentillesse et de respect et non par familiarité.

Entendant son nom, il ne fit toujours aucun mouvement, mais ce n'est qu'en sentant sa langue sur son pelage qu'il réagit. Baissant la tête vers elle, il comprit alors qu'elle léchait le sang qui maculait son pelage. Peu se risquait a oser ce geste. Et pourtant, elle l'avait fait. Respect, ou juste simplicité??

Encore sous le choc, il ne fit et ne dit rien. Puis, il posa sa truffe conntre celle de Bleuette, et un léger sourire éclaira son visage. Elle était vraiment extraordinaire. Elle avait quelque chose de particulier..cette simplicité qui la mettait dans une catégorie que peu d'autres loups pouvaient se vanter de faire partie.

- Moi, c'est Faust. Le IV.

Le blanc ne réagit pas tout de suite. Quelques secondes plus tard, il se tourna vers Bleuette et posa son museau contre le sien. Cela rassura tout de suite la jeune louve qui comprit que Faust n'avait pas mal interprété son geste. Elle sourit puis prit à nouveau la parole :

« Enchantée Faust. »

Bleuette ne savait pas quoi dire. Lancer une conversation n'avait jamais trop été son truc. Elle se contenta juste de sourire bêtement en espérant que le blanc la sorirait de cette situation en posant une question.

Il vit rapidement sa gêne, et décida de l'en sortir, avant qu'un nouveau silence ne pèse sur eux. Le silence et la solitude était agréable, il est vrai. Mais personne de réellement humain n'arrivait a la supporter.

- Alors dis-moi, avais-tu tellement faim au point de ne pas remarquer que cet oiseau était la proie de cet ours??

Un sourire légèrement moqueur aux lèvres, il la taquina un peu. Une première, encore une fois. L'humour et la plaisanterie n'était pas dans ses habitudes, mais détendre l'atmosphère de cette façon était agréable.

Bleuette était très nerveuse mais le loup blanc mis fin à son malaise en la questionnant. Tout d'abord elle ne su pas trop quoi répondre mais elle se lanca quand même :

« Et bien, c'est que... Je viens d'arrivé ici, je viens du nord, donc cela fesait plusieurs jours que je n'avais pas mangé... et puis quand j'ai vu ce rouge gorge... je n'ai pas vraimentr réfléchi.»

Faust avait l'air détendu lui, il souriait gentillement à la petite louve, posant ses yeux dans ceux de Bleuette.

Le blanc écouta attentivement son histoire, approuvant quelques fois d'un hôchement léger de la tête. Ainsi, elle aussi venait de loin. Comme quoi, ils étaient de plus en plus nombreux a quitter leur terre natale pour aller voir ailleurs...pour différentes raisons.

- Je vois. Pourquoi est-tuu partie?? Tu devais avoir une famille, non?? De plus, voyager seul est dangereux.

Il détacha son regard du sien, suivant la course joyeuse de deux oiseaux. Le bleu du Ciel était sombre aujoud'hui, et il se couvrait de nuages. Une tempête n'allait surement pas tarder a débarquer.

Bleuette fronça les sourcils tout en continuant d'écouter le blanc. Ce qu'il disait était vrai. La preuve aujourd'hui avec cet ours. D'ailleurs, elle avait presque oublié la grosse carcasse qui gisait non loin de là.

« C'est que... Je n'ai pas vraiment eu le choix. La nuit, je réveillait toute la meute et les anciens ont préférés m'exclure plutôt que de m'accepter telle que je suis. »

Une larme fleurit au coin de l'oeil de Bleuette qui essaya cependant de contenir ses émotions tant bien que mal. Néanmoins, elle retourna la question au blanc :

« Et toi, que fesais tu dans ces parages ?»

Ses sourcils se fronçèrent a la réponse de la louve. Réveiller toute sa Meute la Nuit?? Hum, il est vrai que c'était problématique. Mais de là a la chasser de sa propre meute..c'était trop direct. Surement qu'un vieux solitaire ne dormant plus l'aurait accepté avec lui.

- Moi, je passe et j'erre dans cette forêt. A vrai dire, j'éspèrais faire de nouvelles rencontres promettantes. Et je t'ai rencontré.

Son visage resta autoritaire, sans qu'aucun sourire ne vienne l'éclairer. Il était redevenu le vieux Faust, celui a qui il valait mieux éviter de se confier, mais également de croiser le chemin. Beaucoup avaient péri par la suite..mais en irait-il de même pour elle??

Et bien, tu es aussi ma première rencontre ici. Enfin, après cet ours...

La marque d'affection de Bleuette le laissa a nouveau surpris, mais il le cacha du mieux qu'il le pouvait. Vraiment, c'était étrange. Etre si insouciante et pleine de vie..il aurait pu la tuer, elle n'aurait rien vu venir.

- Pourquoi est-ce que tu me racontes ça?? Il ne me semble pas avoir une tête de Gentil pourtant..loin de là...

Un sourire carnassier apparut sur son visage lorsqu'il repensa a son frêre. La place dédié du Faust. Celui qui aurait le droit d'arborer le titre de Faust le IV devait commettre..un court pur massacre.

Bleuette fut surprise par la réaction du loup blanc. Lui qui avait l'air si gentil au départ venait il donc de retourner sa veste ? La petite louve se dégagea du grand loup puis s'éloigna de quelques pas.. Que devait elle faire ? Partir en courant pour aller se cacher ou rester à attendre que Faust dise quelque chose? Toutes ces questions se balladaient dans sa petite tête mais restaient sans réponse. Elle décida quand même de laisser sa chance au blanc. Elle se planta devant lui, s'assit et baissa les yeux.

Au moment ou elle s'éloigna de lui, il crut enfin qu'elle allait partir, et rapidement l'oublier. Mieux valait pour elle et ses amis. Bien malgré lui, il refréna l'irrésistible envie de la rappeler, de lui demander de lui en raconter plus sur elle. Pas d'attaches, pas d'amis.

Malheureusement pour lui, Bleuette décida apparemment de lui laisser une dernière chance, et se replanta devant lui, les yeux au sol et la tête baissée. Indécis, il se contenta de la fixer, ses yeux rouges fixés sur elle, a un tel point qu'il crut que ses yeux allaient sortir de leurs orbites.

- On dirait bien..que je ne me débarasserai pas si facilement de toi, hein??

Un léger sourire atteint ses lèvres, et ses yeux pétillèrent un instant. Ceux qui voulaient être ses amis devaient être prèts a tout. A le tuer, a le trahir, a mourir pour lui. Seulement, Bleuette était une gentille louve. D'ailleurs..de quelle Meute était-elle???

Comme avait pu espérer la jeune louve, Faust parla. C'était une sorte de phrase d'excuses même si cela n'en avait pas vraiment l'air. Bleuette sourit, contente que le blanc ne l'ai pas abandonnée puis dit :

« Tu as tout juste ! Et, je ne vais pas lâché mon sauveur avant d'avoir mieux fait connaissance avec lui. »

En effet, la louve espérait avoir trouvé en Faust un ami. Un ami avec qui elle aurait une complicité qu'elle n'avait jamais eu avec personne. Certes, il était encore un peu tôt pour savoir si le courant passerait entre eux mais Bleuette était de nature optimiste et elle y croyait.

Le sourire de la louve lui fit pousser un soupir, et il se maudit intérieurement. Son frêre se serait allégrement moqué de lui dans cette situation. Il aurait surement sorti une phrase du genre: Bravo frêrot, encore combien de personnes vas tu blesser??

- Hum.

Il se leva, et détacha les yeux du bleu du Ciel. Il était temps pour lui de se remettre en marche. Le blanc descendit donc jusqu'au cadavre de l'ours, et passa lentement a coté, le dédaignant. Puis, il s'arréta de nouveau, pour fixer Bleuette.

- M'accompagnes-tu??

Contente que Faust n'ai pas mal pris le fait qu'elle voulait rester avec lui, elle accepta l'invitation du loup blanc sans un mot et le suivit. Lorsqu'ils passèrent près de la dépouille de l'ours, Bleuette y jeta simplement un coup d'oeil furtif, ne voulant plus repenser au moment où elle aurait pu mourir.

« Mais dis moi, tu n'as pas de vrai famille toi non plus ? »

En effet la grise avait encore de la famille mais comme elle préférait oublier son passé, elle fesait comme si elle n'en avait pas et disait qu'elle était orpheline. Mais là, elle ne savait pas pourquoi mais elle avait confiance en ce grand loup blanc c'est pourquoi elle n'hésiterait pas à se confier à lui.

La question le laissa une seconde hésitant et en lui-même, tout un tourment d'émotions s'agitait. Sa famille..Ah oui, vous voulez parlez de cette famille-là?? Hum, la jeune louve ne comprendrait surement pas. Tant de sang versé par eux..enfin, elle n'aurait pas a se plaindre, c'était bel et bien elle qui lui avait demandée.

- Eh bien, ils sont tous morts. Mon frère, Faust III, tueur en série qui aimait le sang plus que tout au monde. Et mes deux parents, qui ont bien failli me tuer a la naissance our profiter de mon jeune sang.

Sans vraiment s'en rendre compte, au fur et a mesure qu'il parlait, un sourire carnassier étirait sa bouche, et il faillit exploser de rire devant elle. Non, ça n'aurait pas été poli. Et elle ne l'aurait vraiment pas compris. D'ailleurs, elle devait désormais le prendre pour un fou, et elle ne tarderait pas a s'enfuir en pleurant et hurlant que le Diable était désormais ici.

En entendant le récit du blanc, Bleuette eut un petit mouvement de recul. Toute cette histoire semblait invraisemblable mais si la louve savait que cela existait magré tout. Pourtant, en voyant le grand mâle pour la preimère fois elle n'aurait jamais pensé les actions de sa lignée. Hésitante, elle lança quand même :

« Mais... toi tu n'es pas comme ça n'est-ce pas ? »

C'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle ne s'était jamais méfiée du loup. Peut être que c'était un sérial killer qui marchait à côté d'elle depuis tout à l'heure. Peut être qu'il l'avait juste sauvée pour avoir plus à manger. "Non, impossible." Elle secoua la tête etdirigea son regard vers Faust.

Un rire caverneux s'échappa bien malgré de lui de sa bouche, et ses yeux pétillèrent d'amusement. On dirait bien que la jeune brebis innocente venait de se rendre compte qu'elle suivait, marchait aux cotés, et sympathisait avec le grand Méchant Loup. Cela devait être plutôt effrayant pour elle.

-Oh que si..tu ne me connais pas, alors ne me juges pas trop vite...

Son rire se perdit en un sourire moqueur, et il continua sa marche, néanmoins conscient que l'allure de la jeune louve ralentissait. Avait-elle peur de lui?? Mieux valait pour elle, et tous les autres. Car peut-être qu'il était celui qui provoquerait leur fin.

Bleuette n'en revenait pas. Jouait il la comédie ou était-ce sa vraie nature d'être un loup sanguinaire ? Malgré ses craintes elle continua de marcher aux côtés du blanc en continuant de penser qu'il ne serait jamais aggressif envers elle.

« Je.. Je juge ce que je vois et je vois pour l'instant que tu es un loup courageux et assez sympathique. »

Le rire sarcastique du loup n'arrangea pas la louve qui stressait de plus en plus tout en essayant de garder devant le blanc une certaine constance.

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